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InvitéAnonymous
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MessageSujet: Like a secret   Like a secret EmptyVen 6 Mar - 18:26




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The love, the memories, I can’t fill up the empty spot.


Il n'y a rien de pire que cet sentiment de trahison collé à ma peau. Ouvrir les yeux sur la réalité s'est avéré très douloureux. Comme une lance de fer rouge vient piquer et meurtrir les flancs d'un animal jusqu'à le rendre fou, chaque pensée à son sujet me pousse à bout. Hyun Shik est parvenu à me calmer le premier soir où j'ai quitté l'appartement dans lequel j'ai vécu durant dix ans. Tout cela n'est qu'éphémère, temporaire. Dès que je suis seul, la colère revient, vive, intense, elle réclame vengeance. Son discours belliqueux, son entêtement, la font lentement muer. Bientôt, elle prendra le nom de rage. Mon garde-fou disparu, je suis une bombe à retardement. Par tout les moyens, j'évite de le croiser. Mon téléphone n'a pas croulé sous les SMS, le message est clair.

Exécrable. Virulent. Acerbe. Susceptible. Il n'est pas nécessaire de faire grand chose, mon courroux tombe, parfois sans raison. Mon frère ne veut plus me voir à la salle de boxe, il estime que mon comportement est dangereux pour mes partenaires de combat. De mon avis, ils sont nuls, incapables de tenir le choc. Ce n'est pas une nouveauté, ma taille  n'est en rien représentative de ma force et de mon agilité. A leurs dépends, ils l'apprennent. Ce n'est pas mon problème, les forts restent et les faibles disparaissent, point. Impossible de me défouler sur mes collègues de travail, je tiens à le garder. Certaines fois, c'est limite. Dehors par contre, c'est autre chose. Traîner dans les quartiers mal famés, renouer le contact avec de vieilles connaissance, m'a apporté la libération de ma rage par mes poings, ma dose d'adrénaline manquante. Les combats clandestins n'ont lieu que certains soirs hélas. N'ayant subi aucun gros coup, Hyun Shik ne s'en doute pas une seconde. Tant mieux, sa morale, je ne souhaite pas l'entendre.

Que dire de cette journée pas encore terminée ? Elle n'a pas bien débuté. Il a encore fallu que je tombe sur les deux autres. Au moins, il y en a qui continue sa vie. Je ne dois pas beaucoup manquer au paysage. Au détour d'un couloir, ma route croise celle de ce chanteur anglais avec son sourire horripilant. Ne pas cogner, je risquerai de me salir les mains avec son sang. Voire d'être contaminé par une MST ou sa stupidité et sa faiblesse. Il n'y a qu'à le regarder, il est évident qu'il ne sait pas se battre. Entre midi et deux, je n'ai pas voulu me nourrir au self. Dans une ruelle, deux types me sont rentrés dedans. Dommage. Ils ont pris cher trop vite. C'est bien la peine de jouer les gros bras... Le coin de la lèvre entaillé, je l'ai essuyé de mon pouce.

De retour sur mon lieu de travail avec l'estomac bien rempli, il ne s'est pas écoulé énormément de temps dans la tranquillité. Deux trainees qui en sont venues à se crêper le chignon. Elles ne me sont pas inconnues, ce sont celles qui ont débarqué dans la salle de musique l'autre jour. J'en connais qui dirait que c'est le retour du karma en pleine tête. N'ayant été envoyé qu'en renfort, je dois reconnaître que cela valait le détour. Le supplément boue aurait parfaitement collé à l'ambiance. Dès qu'elles ont été séparées, il a fallu les escorter. Le responsable en charge d'elles a exigé des explications. Au poste de sécurité, mon cerveau ressasse mes mauvaises pensées. Un ras-le-bol général. Une lassitude. Les mâchoires serrées, mon regard n'est pas engageant. Une heure. Deux heures. Trois. Quatre. La nuit commence à tomber. Le bâtiment se vide des employés aux horaires fixes. Encore cinquante minutes. L'horloge accrochée au mur se fait fixer avec ardeur. Mon ami étant parti, je ne veux pas rentrer.

Les au-revoir lancés à mes collègues, je vais me défouler dans la salle de musculation. Personne. Parfait. Le début de soirée est largement passé. Mon corps ne soulèvera rien d'autre. Dans les vestiaires, je m'assois sur un des bancs, sors les affaires de douche et de rechange de mon sac de sport. Ces temps-ci, il m'arrive de figer, de me perdre longuement dans mes pensées qui n'ont qu'un seul destinataire. Toujours la même question. Pourquoi ? Je n'ai jamais failli à mon rôle d'ami, je ne l'ai pas envahi et j'ai pris sur moi à l'apparition de mes sentiments. Il n'a rien vu. Lorsqu'il m'a demandé mon aide, d'être rassuré, je me suis empressé de le faire. La déception est grande. Avoir été pris pour un con toutes ces années, le pardon n'est pas possible. Les explications bancales de ses messages ne m'ont en rien apaisé. Il s'en fiche, continue de vivre sa vie. A croire que je n'étais pas aussi vital qu'il l'a toujours été à mes yeux. Une sonnerie retentit. Mon téléphone. Un SMS. Min Jae. Ma raison me crie de ne pas le lire. Je ne l'écoute pas. Fatale erreur. La fureur me gagne. Seul dans la pièce, mon téléphone se fait jeter sur la serviette sortie il y a quelques minutes. Ma victime est tout désignée, la décoration. Quelques jurons dans ma langue maternelle fusent en même temps que les bruits de casse. Mes poings tapent contre le mur, le mobilier en bois encore debout. Quand je me suis pas mal défoulé, un cri rageur gronde de ma gorge. Putain !! Lourdement, je me rassois sur le banc, seul survivant. Penché vers l'avant, ma main passe sur mes cheveux en les tirant parfois Je vais devenir fou. Un bruit de craquement m'indique une autre présence. A l'odeur, je reconnais cette personne.

« Ne t'approche surtout pas. » D'une voix trahissant la colère que je tente de contenir.

Dans cet état, je peux être dangereux. Il ne m'a jamais vu ainsi. La comparaison avec un animal sauvage me sied, je ne demande qu'à mordre encore. Peu importe qui. Ma fureur, une seule personne est capable de la calmer et elle m'a abandonné. Il ne me reste rien d'autres que mes regrets.

« Tu n'as absolument rien vu. Retourne d'où tu viens. » Ordonnai-je.

Un peu de sang  goutte sur le sol, provenant de ma main.




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MessageSujet: Re: Like a secret   Like a secret EmptyVen 6 Mar - 23:15

Niran & Ki Seok
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Tncore une journée à l’agence. Je ne dirais pas que tout va mieux, car ce n’est pas le cas, je pense toujours à Jin Hyun mais aujourd’hui, tout cela me semble moins impossible à surmonter. J’ai promis à Dong Sun que je ferais des efforts et que j’essayerais d’aller mieux. Si je n’y mets pas du miens, personne ne peut m’aider. C’est bien l’une des choses que Niran a réussi à me faire comprendre à force de passer du temps ensemble. Depuis notre altercation alors que j’étais vraiment mal, nous nous sommes revus plusieurs fois. Avec le temps j’ai appris à l’apprécier et j’avoue que j’ai pris goût à me blottir dans ses bras quand je n’allais pas bien ces derniers temps. Nous nous sommes rapprochés, en quelques sortes. Je ne dirais pas qu’il ne m’intimide plus du tout, mais cela va un peu mieux de ce côté-là. J’essaie de me tenir le plus occupé possible durant la journée, pour ne pas trop laisser divaguer mes pensées. Beaucoup de choses, me font encore penser à Jin Hyun ici, mais je dois essayer de tourner la page et de me sentir à nouveau vraiment bien à l’agence. J’ai promis à Dong Sun que je réfléchirais encore avant de prendre une décision à propos de mon envie de rentrer en Australie. Alors je le ferais.

J’ai passé une bonne partie de la journée dans la salle de musique. C’est en quelque sorte mon refuge, voilà au moins quelque chose qui n’a pas changé. J’avais aussi rendez-vous avec mon manager pour lui parler de mon envie de prendre une pause. Je ne le pas fais tout de suite après avoir parlé à Dong Sun, car je voulais me laisser un peu de temps pour réfléchir. Un prochain comeback est déjà prévu pour dans quelques mois, donc pour le moment je dois travailler dessus, mais après j’aimerais retourner quelques temps en Australie pour me reposer et revoir ma famille. Enfin c’est une idée de Dong Sun pour trouver un moyen de m’empêcher de partir définitivement. Mon manager m’a simplement dit qu’il verrait avec la directrice et qu’il m’en parlerait à nouveau plus tard. Même si je ne pars pas longtemps, j’aimerais pouvoir y aller … Je ne suis rentré qu’une seule fois depuis mes quatorze ans. Je vois peu ma famille et parfois elle me manque vraiment …

La journée passe plutôt rapidement. Ce n’est pas rare que je perde un peu la notion du temps quand je joue d’un instrument ou que je change. Mon sac est resté dans la salle de repos et je n’ai pas ma bouteille d’eau avec moi. Je décide d’aller la chercher. Sur le chemin, je passe devant la salle de musculation et un cri me fait sursauter. Un cri de colère et je reconnais cette voix … Intrigué, j’entre et je tombe nez-à-nez avec Niran assis sur le banc. L’état de la pièce, me fait comprendre qu’il s’est correctement défoulé. Je me demande juste ce qui a pu le mettre dans un tel état. Sa voix lorsqu’il s’adresse à moi est emprunte de cette fureur palpable. Je ne l’ai jamais vu ainsi et j’avoue que son regard a quelque chose d’effrayant, mais je ne veux pas partir. Il a été là pour moi quand j’ai eu besoin de lui … Je ne peux décemment pas l’abandonner ici ! Il m’ordonne carrément de partir, mais c’est à ce moment que mon regard se pose sur sa main. Il est blessé et du sang coule le long de sa peau.

- Tu es blessé, constatai-je plus pour moi, que pour lui.

Contrairement à ce qu’il m’a demandé de faire, je m’approche de lui. Je n’ai vraiment pas le cœur à le laisser seul, même s’il me l’a bien fait comprendre et plutôt directement.

- Tu devrais nettoyer et désinfecter la plaie si tu ne veux pas que ça s’infecte …

Son regard croise le miens et je lui adresse un léger sourire. Il y a toujours cette lueur de colère dans ses yeux, mais je reste quand même. Je sais que je vais à l’encontre de sa volonté, mais comme je disais, il a été là pour moi quand j’en avais besoin. Bien qu’il m’ait fait comprendre que réconforter les autres ne faisait pas partie de ses habitudes, il ne m’a jamais repoussé quand je me faisais une place dans ses bras. Je finis par lui poser la question qui me brûle les lèvres.

- Tu vas bien ? Qu’est-ce qu'il t’ai arrivé ?

Je sais bien que cela ne me regarde pas, mais je n’aime pas le voir comme cela … Nous ne sommes pas devenu les meilleurs amis du monde en si peu de temps, mais ce n’est pas une raison pour complètement l’ignorer. De plus, cela ne me ressemblerait pas du tout. Je m’approche encore un peu plus et je m’assois à côté de lui, me risquant même à poser ma main sur son épaule en signe de compassion. Je ne le forcerais pas à me parler s’il n’en a pas envie. Cependant, c’est à mon tour de lui montrer, à ma manière, mon soutient. Je prends sa main dans les miennes.

- Tu veux que je m'occupe de ça ? Il doit bien y avoir de quoi te faire un bandage ici.

Je lui souris à nouveau, m'attendant à me faire rejeter. J'ai aussi très bien compris que Niran à son caractère et qu'il ne se laisse vraiment pas faire. S'il décide de me mettre à la porte malgré tout, tant pis. Au moins j'aurais essayé ...

Spoiler:

   
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MessageSujet: Re: Like a secret   Like a secret EmptyLun 9 Mar - 23:52




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De toutes les personnes de l'agence, il a fallu que ce soit le rookie qui débarque. Je l'intime de ne pas s'approcher, de partir, d'oublier m'avoir vu ici. A la place, il s'approche. J'étais au courant de la plaie superficielle à ma main, propos inutiles. Son petit sourire n'est en aucun cas apprécié, sa proximité pas mieux tolérée. Se sentant possédé par des tendances suicidaires, mon aura répulsive et mon regard coléreux ne suffisent pas à l'éloigner. Il s'assoit... Je regarde ses doigts pressés doucement mon épaule, puis s'emparer de ma main. Qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez ce gosse ? Il ne comprend pas tout seul que le danger se trouve à côté de lui. Son col saisi, je l'oblige à se lever, le recule et le plaque contre le seul meuble qui est resté debout. Mes deux mains tapent non loin de sa tête, créant un bruit assez fort. Je veux l'effrayer.

« J'ai l'air de bien aller ? » Gronde ma voix. Les yeux dans les yeux. « Je ne suis pas d'humeur à être utilisé. Puisque n'importe qui fait l'affaire, va donc te trouver quelqu'un d'autre. »

Mon ton n'est toujours pas sympathique. Il est vrai qu'il était venu chercher mes bras après l'avoir poussé à bout, que je l'ai recroisé, que nous avons parlé, mais ça s'arrête là. Le fait que je ne sois pas très grand passe en général au second plan, les personnes s'arrêtent plutôt sur mon charisme ou ma musculature qui compensent largement. En l'occurrence, le rookie ne mesure que sept centimètres de plus et il a l'air tout petit en face de moi.

« Ne sois pas bon avec moi. Cette bonté que tu offres sans distinction, elle est seulement cruelle. »

Elle ne fait pas se sentir spécial ou précieux, puisqu'il la distribue à n'importe qui. Dans mon cas, je ne cherche pas à l'être, il me rappelle Min Jae en bien des points. Cela m'agace. M'être fait utiliser durant des années ne me rend pas plus modéré, c'est une sacrée claque dans la figure de le réaliser. Mes mâchoires se serrent. Mon mécontentement croît. Mes sourcils se froncent.

« Ne me fais pas l'affront de vouloir me faire des câlins. Je suis un homme, pas un gosse. C'est pas de cette manière que je trouve du réconfort.  Je n'ai pas besoin d'être soigné, les égratignures ne tuent personne. »

Le jeune faon a voulu se mêler de ce qui ne le regarde pas au lieu de passer son chemin. Qu'il assume. Tout ce qui m'intéresse est de trouver la paix, d'être seul et de passer mes nerfs sur personne, j'ai assez donné pour aujourd'hui. Les uns après les autres, je suis dérangé. Ils n'ont aucun droit de se plaindre ou d'exiger quoi que ce soit. Ce n'est pas sorcier de comprendre que non cela ne va pas, qu'il vaut mieux ne pas m'approcher dans ces moments-là. Les personnes auxquelles ont dit ne pas rester croient toujours que l'on est pas sérieux. C'est à se demander s'ils ne le font pas exprès. Son entêtement n'est en rien admirable. Me tenir tête non plus. Il n'a rien à voir dans cette histoire, sa vie continue indépendamment de la mienne.

« Te laisser trouver refuge entre mes bras a toujours été un geste désintéressé. Tu n'as aucune espèce de dette à rembourser. Ouvre les yeux, tu n'en as rien à cirer en réalité de ce qui peut m'arriver. Tu ne manifestes qu'une curiosité mal placée et qu'une écœurante compassion. » Le visage toujours menaçant, mon haleine brûlante n'est pas loin de ses lèvres. « Tu te sers de moi et je t'ai donné la permission de le faire, ni plus ni moins. Tu te confortes dans cette relation utile, des roues de secours tu dois en avoir des tas. Tu n'as ni l'envie ni le courage ni les capacités de vouloir m'affronter. » Une dernière fois, je gronde. « Maintenant dégage, je ne le répéterai pas une troisième fois. »

Mes mains tapent à nouveau contre le bois, je me recule et retourne au banc. S'il revient à la charge, il va se faire cogner et c'est délirant qu'il ne possède même pas les capacités intellectuelles ou l'instinct de ne pas persister. Ne lui prêtant plus la moindre attention, je retire mes affaires de sport. Mon t-shirt tombe au sol. Mes chaussures et chaussettes retirées, mon short suit le mouvement. En dernier, mon boxer. Le mot pudeur a été rayé de mon vocabulaire il y a longtemps. Un corps tel que le mien est fait pour être montré. Je n'ai qu'à marcher tout droit en direction des douches collectives. Il y a des cabines individuelles. Perte de temps à mes yeux. Ma serviette posée sur le mur, le gel douche et le shampoing jeté à mes pieds, l'eau coule dès que j'ai appuyé sur le bouton. Froid aurait été mieux, à la place c'est brûlant. Le visage vers le bas, je passe une main sur mon visage. Quelle journée de merde. Les yeux clos, je sais qu'il n'osera pas aller contre ce que j'ai pu dire. Il n'a pas le courage de venir me trouver jusque-là, sous cette douche que je ne quitterai pas un long moment. Le jeune faon se trouvera bien vite d'autres à enlacer, c'est sûrement déjà fait. Cela ne me concerne pas. Je n'ai juste plus envie d'être pris pour un con, j'ai dépassé mon quota de mouchoirs kleenex pour aujourd'hui. Marre d'être toujours le pigeon dans l'histoire.
HRP: je n'ai pas fait plus long, t'inquiète pas :p




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InvitéAnonymous
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MessageSujet: Re: Like a secret   Like a secret EmptyMar 10 Mar - 23:19

Niran & Ki Seok
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Niran n’a pas l’air bien et c’est ce qui me pousse à entrer dans la salle pour lui parler ou du moins essayer … Dès que je mets les pieds à l’intérieur il me repousse méchamment. Il a juste été en quelques sortes là pour moi ces derniers temps … Je voulais faire pareil … Je m’approche encore plus de lui en le voyant blessé, ignorant ses mises en gardes. Je pose d’abords ma main sur son épaule, puis je prends la sienne où il saigne. Je lui propose alors de l’aider à soigner sa plaie. Je pense bien qu’il peut le faire seul, mais je m’en voudrais de passer mon chemin, alors qu’il m’a aidé. Je suis obligé de me lever, lorsque Niran me saisit par le col et me plaque contre le mur. Je lève un regard un peu effrayé vers lui, disons qu’il me prend par surprise. Puis son regard et son comportement ne m’aide pas vraiment à être plus rassuré. Je sais qu’il peut être très dur quand il veut, je l’ai appris à mes dépends.

- Non, mais … Tu dis n’importe quoi, je n’ai pas l’intention de t’utiliser !

J’ai l’impression que je lui tiens plus facilement tête maintenant que j’ai découvert un côté plus doux de sa personnalité. Enfin, cela ne change pas le fait qu’il m’intimide par moment et que là en l’occurrence il fait un peu peur … C’est vrai que j’ai dit que n’importe qui ferait l’affaire, mais c’était avant de commencer à l’apprécier. Maintenant je n’ai plus envie d’aller voir n’importe qui et je ne veux pas le laisser seul non plus !

- Je veux juste t’aider … Je ne vois pas en quoi c’est cruel.

Certes, je suis souvent porté à aider ceux qui m’entourent, mais j’ai des limites. Si je me suis arrêté quelques minutes, c’est parce que je connais Niran, enfin façon de parler, je ne connais pas grand-chose de lui. Je ne serais pas entré s’il s’était avéré être un parfait inconnu, je ne m’immisce pas dans la vie des autres, car je n’aime pas qu’on le fasse pour moi. Je finis par froncer les sourcils, il m’agace avec son sale caractère, qui d’ailleurs pourrait bien s’en prendre à moi si je continue, mais je m’en moque.

- C’est ta fierté et ton sale caractère qui m’écœure, soufflai-je par lâcher. Parfois, je me demande vraiment pourquoi je me suis tourné vers toi …

Le connaissant, il serait encore bien capable de me cracher à la figure, que c’était juste parce que n’importe qui ferait l’affaire. La première fois, oui, sans doute, mais ensuite … Non, j’aimais juste bien sa présence, discuté avec lui.

- C’était peut-être un geste désintéressé, mais cela ne m’empêche pas d’avoir envie de t’aider, même si ça ne te plais pas …

Je voudrais le contredire encore plus, mais je ne trouve pas mes mots et puis il aura toujours plus de répartie que moi c’est certains … Il m’énerve vraiment … Il ne peut pas juste se laisser faire, au lieu d’être si borné ! Je le regarde hébété, se déshabiller devant moi. Je sais déjà qu’il a beau corps, vu l’aperçu que j’ai pu en avoir lors de notre première rencontre, mais je ne me pas m’empêcher de rougir et de détourner mon regard. Heureusement, qu’il me tourne le dos. Poussé par je ne sais quel soudain courage je le suis. Je reste quelques secondes à l’entrée des douches hésitant, puis je m’approche un peu plus, restant cependant assez éloigné pour ne pas le voir sous la douche.

- Je t’avoue que la première fois, je me suis laissé aller dans tes bras parce que tu étais là et que tu m’y avais bien poussé, mais pour après ce que tu dis est faux …

Je n’ai pas envie de rester sur un malentendu, ce qu’il croit savoir sur mon ressentis vis-à-vis de tout cela n’est pas vrai.

- J’ai sincèrement apprécié les autres fois où nous nous sommes vus et j’aimais bien discuté avec toi. Ce que sincèrement je pensais impossible, car je dois dire que je n’appréciais pas vraiment ta manie de toujours me pousser à bout …

Je n’ose pas dire de vive voix qu’avant je ne l’appréciais pas réellement, de peur qu’il s’emballe encore, mais il le comprendra. J’espère juste qu’il sera assez intelligent pour aussi comprendre que ce n’est plus le cas !

- J’ai bien compris que tu ne veux pas de moi ici et je vais m’en aller, mais je voulais juste te dire cela … Tu as l’air de toujours voir le mauvais côté et c’est vraiment dommage. Et … Désolé si j’ai été cruel comme tu dis, je voulais juste aider.

Je pensais bien faire, mais tant pis. J’ai compris la leçon, je ne viendrais plus lui parler et puis c’est tout … Même si j’étais sincère sur ce que je disais plus tôt, que j’appréciais le nouveau côté de sa personnalité qu’il semblait me montrer ces derniers temps.

- Je ne voulais pas rembourser une quelconque dette en venant ici, j’ai simplement vu une personne que je commençais à apprécier qui ne semblait pas aller bien … Je me suis sans doute trompé.

Peut-être que dans le fond nous ne sommes pas faits pour nous apprécier, nous avons des façons de voir les choses très, peut-être trop, différentes. Je reste encore quelques minutes ici, voir s’il va réagir ou s’il me laissera simplement partir. Honnêtement, je ne sais pas ce que je préfèrerais …

   
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MessageSujet: Re: Like a secret   Like a secret EmptySam 11 Avr - 14:33




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Un peu d'effroi se lit au creux de ses prunelles lorsque je tape mes mains de part et d'autre de sa tête. Cela m'arrange, il n'est question ici que de lui faire abandonner. Je veux qu'il parte. C'est assez effarant qu'il ne sente même pas que je suis dangereux, que je peux, d'une seconde à l'autre, le mettre dans un état tel qu'il ne se relèvera pas. Par le passé, des combats illégaux me garantissaient la dose de frisson qui me manquaient dans mes entraînements en club, j'étais fort et il me fallait prouver que personne ne me résiste. Le type en face a terminé à l'hôpital dans un sale état. Pas une seule seconde je n'ai éprouvé des remords, il connaissait les risques. Les forts restent, les faibles meurent, la seule règle valable à mes yeux.

Le jeune faon tente de nier. Aucun effet sur moi, le rôle principal des mots est d'embobiner ceux qui les écoutent. Le côté cruel de cette compassion écœurante me paraît évident, les bons samaritains ne sont pas les bienvenus sur mon territoire. Néanmoins, il ne part toujours pas. Au contraire, cette force, éveillée lors de la toute première rencontre, remonte assez vite de son côté. Il montre les crocs, ou plutôt il essaie. Dans un autre moment, le voir faire m'aurait plu, mais il ne fait que m'énerver encore davantage. Il aime décidément trop jouer avec le feu. Aller jusqu'à la brûlure ne me pose aucun problème, il s'en rappellera un long moment ainsi.

« Moi au moins j'en ai. C'est toujours mieux que de jouer au gentil petit qui s'écrase. » Gronde ma voix.

Je n'ai pas l'intention de changer d'opinion ou d'humeur. Qu'il reparte comme il est venu, que ça se termine. Seul Min Jae est le responsable de ma colère. Pourtant, le rookie persiste, accumulant contre lui de bonnes raisons de m'agacer personnellement. Encore, je répète qu'il doit dégager. Ce n'est pas compliqué de partir et ne pas se retourner. Mes vêtements se retrouvent sur le sol. Mon corps transpirant réclame une douche bien méritée. Il n'est pas certain qu'elle me détende. Le jeune faon n'en a visiblement pas assez. Au contraire, sa voix se fait entendre quand je suis en train de mettre ma tête sous l'eau chaude. Un soupire franchit mes lèvres. Je serre les mâchoires en même temps que le poing, cela me démange d'aller en coller une dans sa tête et de le rendre ainsi silencieux. Il se lance dans des explications. Une manière pas très habile d'avouer ne pas m'apprécier. Le reste m'exaspère. Le contenu de sa tentative ne me paraît pas avoir assez de valeur pour justifier qu'il prenne des risques pareils. Le remettre à sa place devient urgent. N'étant pas une cabine, quelques pas suffisent, mon bras surgit, mes doigts l'attrapent au niveau du col, mes sourcils froncés. A aucun moment il n'a le choix, je l'ai déjà mis sous la douche et plaqué contre le mur carrelé. Mes lèvres rageuses viennent clore leurs semblables dans un baiser brûlant.

« L'oubli. Voilà ce que tu es venu chercher en me trouvant. Par n'importe quel moyen., te sortir de la tête  toutes ces pensées qui te tourmentent, quitte à choisir le plus dangereux de tous. »

Ce gosse est complètement inconscient. D'un autre côté, je parle aussi de mon cas. Oublier, je donnerai tout ce si ça me permettait d'avoir la mémoire effacée de certains souvenirs. Mes yeux sombres ne quittent pas ces prunelles. Je l'avais prévenu pourtant. Il n'en a fait qu'à sa tête, qu'il assume de s'être mêlé de ce qui ne le regarde pas. Ma bouche s'impose encore sur la sienne, usant de ma technique améliorée au fil des échanges que j'ai pu avoir avec d' autres, il se veut grisant et excitant. L'eau ruisselle sur ma peau. Quelques centimètres se trouvent entre nos corps.

« Tu oses me montrer les crocs, Jung Ki Seok. As-tu au moins conscience que si je t'en colle une, tu vas finir à l'hôpital ? Tes envies suicidaires me dépassent. Mais tu as décidé de persister de t'en mêler, assume. »

C'est une tout autre ambiance qui s'installe. Il est parvenu, par un moyen que je n'ai pas encore déterminé, à me faire passer sur une autre chaîne. Le jeune faon changé en jeune chien a été attrapé par le tigre, il n'a aucune chance d'y réchapper. Mon regard insondable n'est plus chargé de colère, descendant sur la vision offerte par les vêtements trempés collés à son corps fin.

« Tu n'es en rien intimidé, tu es simplement plus sensible que les autres à mes charmes. »

Mes canines s'enfoncent très légèrement sur son cou, de la langue je goûte sa peau. N'allant pas par quatre chemins, ma main se pose sur son entrejambe, mes ongles courent dessus avec lenteur. La frustration doit monter chez l'insolent. Il n'est pas question qu'il m'échappe, je connais les bons arguments afin qu'il cède de plus en plus sur le chemin oublieux du plaisir des sens.

« Je vais te dévorer. » Abandonnant ces mots à son oreille. « Il ne va plus rien rester de toi. »

Mon corps se colle un peu plus. Il n'est pas question qu'il croit avoir des sorties de secours. Je lui plais, je le sais. Ce n'est pas facile de résister à quelqu'un comme moi. Je ne compte pas faire la liste de mes atouts, ils sont tellement visibles. Il a même une belle vue dessus. Mes prunelles accrochent les siennes. Mes lèvres effleurent les siennes, mes dents les mordillent.

« La question est : vas-tu être capable de tenir le choc ? » Dis-je avec un sourire en coin et une lueur de défi dans le regard.

La provocation est une bonne arme contre le jeune chien. Il ne me reste plus qu'à attendre la pousse des graines que j'ai semé.




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MessageSujet: Re: Like a secret   Like a secret EmptyDim 12 Avr - 11:02

Niran & Ki Seok
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Niran est plutôt intimidant, mais j’essaie de ne pas me laisser impressionner. Je sais qu’il veut que je m’en aille, mais je peux aussi avoir mon caractère quand je veux, que cela lui plaise ou non. Il est persuadé que si je m’intéresse à lui, c’est seulement à cause d’une curiosité malsaine, ce qui est faux. Certes, je suis du genre à aller vers les autres, surtout quand quelqu’un va mal, mais simplement avec les personnes que je connais et apprécie un minimum. Je n’irais pas compatir avec quelqu’un que je n’apprécie pas car ce serait idiot et idem avec quelqu’un que je ne connais pas, puisque cela ne me regarderais sans doute pas. Cependant, quand j’allais mal Niran a été là pour m’ouvrir les yeux sur certaines choses … J’essaie de lui tenir tête, pour lui montrer que je ne me défilerais pas si facilement. Ses paroles m’agacent de plus en plus. J’ai presque envie de partir, mais je ne lui ferais pas ce plaisir ! Retirant ses vêtements en face de moi, sans aucune pudeur, attirant bien trop aisément mon regard, Niran se dirige vers les douches. Je soupire, hésitant quelques secondes à le suivre ou sortir d’ici.

Finalement, je pars dans la même direction que lui. Les douches sont ouvertes, mais il y a tout de même un mur quand on entre pour ne pas tomber directement sur la douche. Je reste ici, ne tenant pas spécialement me retrouver face à son corps nu. Certes, la vue n’est pas désagréable, mais c’est gênant. J’en viens à me contredire moi-même, en avouant maladroitement que je ne l’apprécie pas. Enfin, c’est le cas uniquement lorsqu’il m’agace à ce point. Je n’ai pas le temps de réagir, qu’il ‘a déjà attrapé par le col, pour m’attirer sous la douche avec lui. L’eau chaude trempe mes vêtements et il m’embrasse. Mes mains se posent sur son torse et j’essaie de le pousser. L’oubli … Immédiatement, je pense à Hyun Shik, après tout avec lui aussi j’ai cherché à oublier Jin Hyun et ce que son départ a entrainé. Toutefois … Ce n’était pas du tout mon but avec Niran. Il avait juste l’air d’aller mal, alors … Je suis allé le voir.

- Tu te trompes, ce n’est pas du tout ce que je cherchais !

Son regard ne quitte pas le mien. J’avoue que Niran est loin d’être repoussant, mais ce n’est pas une raison ! Il pose encore ses lèvres sur les miennes et bien que ce n’était pas du tout ce que je voulais, je ne peux pas nier que c’est agréable. À cette pensée, je tente à nouveau de l’éloigné de moi, mais il n’a pas l’air du même avis.

- Je voulais simplement être sympathique, mais comme tu vois le mal partout …

Je lui aurais bien rétorqué qu’il n’oserait pas me frapper, mais je ne le connais pas assez pour en être certain et non je ne suis pas suicidaire, je n’ai pas réellement envie qu’il le fasse. Alors je préfère me taire, plutôt que faire malin. Son regard ne me lâche toujours pas, mais ce n’est plus de la colère que je peux lire dans ses prunelles.

- Sensible à tes charmes ? Arrêtes donc de te prendre pour le centre du monde !

C’est un mensonge, oui … Depuis la première fois où je l’ai vu torse-nu à la salle de sport, je l’ai trouvé attirant, mais je ne l’avouerais pas, cela lui ferait bien trop plaisir. Je sais qu’il y a des chances qu’il ne me croit pas, mais je m’en moque, je ne le reconnaitrais pas. Niran vient légèrement mordre et embrasser mon cou, puis je sens sa main se glisser sur mon entre jambe. Je ferme les yeux et mords mes lèvres assez fortement, en attendant qu’il se recule. Les frissons qui commencent à parcourir mon corps, ne me plaisent pas vraiment … Bien sûr qu’il ne me laisse pas indifférent, mais je ne veux pas lui donner la satisfaction de lui montrer qu’il a raison. Il murmure à mon oreille et je soupire légèrement, essayant de lutter contre ces sensations qui commencent à m’envahir.

- Et à part te vanter ? Tu es doué pour autre chose ? lâchai-je.

Son air suffisant m’agace. Il a de quoi plaire aux autres, c’est sûr, mais je n’aime pas sa façon de l’étaler et d’à tout prix qu’il me plait. Je n’aime pas non plus sa manie de me prendre pour une petite chose fragile. Ce n’est pas totalement faux et je sais que je suis loin d’être viril ou musclé, mais ce n’est pas une raison !

- Arrêtes de me sous-estimer tu m’énerves ! Je ne suis pas une petite chose fragile, alors arrêtes et laisse-moi partir !

J’ai bien compris en sentant son corps se rapprocher du miens, qu’il n’avait pas l’intention de me laisser filer. D’ailleurs je fais tout mon possible pour laisser mon regard ancré dans le sien et ne pas baisser les yeux. Il est loin d’avoir un beau corps et je ne veux pas qu’il le remarque si je le dévorais des yeux. Cela ne ferait que l’encourager et encore une fois cela flatterais son égo, ce que je n’ai pas envie de faire.

   
Codes par Wild Hunger.
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InvitéAnonymous
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MessageSujet: Re: Like a secret   Like a secret EmptyMer 29 Avr - 15:53




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The love, the memories, I can’t fill up the empty spot.


Quoi qu’il en soit, cette discussion est loin d’être reposante.  Je n’ai rien demandé à qui que ce soit, encore moins à Bambi.  Au lieu de passer son chemin, il revient à la charge, peu importe ce que je peux dire, il n’en a rien à faire et son attitude ne me calme pas le moins du monde. Au contraire, il ne fait qu’attiser les braises du foyer de ma colère.  Je ne sais pas très bien ce qui me retient de lui en coller une bonne et qu’il dégage sans demander  son reste. A la place, je dis tout haut ce qu’il pense tout bas sous cette douche contre laquelle je l’ai coincé. Il a beau continué à nier, les réactions de son corps, ses regards avant d’en arriver là, ils sont bien plus honnêtes qu’il ne le sera jamais. Alors je me sers de mes avantages, de mon expérience, afin de prouver que j’ai  entièrement raison et qu’il a tort. Son regard ne lâche pas le mien, il continue de me tenir tête.

« Menteur… » Dis-je en prenant ses mains sur mon torse que je fais glisser sur mes muscles.

Plus les  secondes s’écoulent et plus il m’exaspère.  Il ne se rend pas compte à quel point il exagère, je ne suis pas plus jeune, mais bien plus âgé qu’il ne l’est. Il s’avère aussi que je suis sanguin, dangereux et que cogner ne me dérange pas, au contraire, c’est un plaisir. Et là, tout ce qu’il sait faire, c’est  s’entêter comme un adolescent lorsqu’il traverse sa fameuse crise où le monde entier devient son ennemi et qu’il tient tête à ses parents.  Cela commence à devenir définitivement ridicule. Mon attitude change de nouveau.  Mon aura négative, coléreuse, de retour, mes sourcils se froncent.

« Tu peux bien te leurrer si ça te chante, tu n’es rien de plus qu’un sale gosse qui veut jouer les hommes. » Sourire narquois. « Tu croyais réellement que d’un coup, j’avais changé d’humeur et que je voulais te baiser ? » Je rigole. « Tu es vraiment plus naïf que je ne le pensais… »

Je me redresse et  l’envoie balader dans un coin de la douche. Marquer le visage d’une idole je risque de perdre mon job, à la place, il s’est seulement manger le mur avec le dos.

« Tu me fatigues à brasser de l’air et ne pas arrêter de la ramener. C’est quoi qui est compliqué dans un « dégage » hein ? » Ma voix gronde. « Je ne t’ai rien demandé et on n’est pas pote ou quoi que ce soit d’autre que je sache. Tout ce que tu sais faire est d’attendre, encore et toujours, qu’on agisse pour toi. Tu ne sais même pas quand il faut parler ou bien agir ou encore quand il faut lâcher prise. Tu n’es qu’un sale gamin qui s’entête et j’en ai ma claque de toujours venir te chercher, de de tirer les vers du nez pour savoir quoi que ce soit. »

J’attrape mes produits pour me laver et ma serviette, n’ayant même pas eu le temps de nettoyer mon corps, mais tant pis. Si je reste cinq minutes de plus, il va y avoir un mort. Je n’en reviens pas de ce comportement exécrable.  Comme déjà dit, je n’ai pas besoin d’être réconforté par des câlins ou des mots rassurants, je n’irai encore moins  demander. A la place, je préfère les bras d’une étreinte de deux corps dans le plaisir.

« Je ne me vante pas, c’est la vérité. Mais tu ne risques pas de le savoir. »

Ensuite, je sors et vais m’habiller près du banc après m’être séché. Je n’attends rien de la part de quelqu’un comme lui. A la place, je vais me faire une joie de le railler de mon champ de vision. Ce n’est pas mon genre de m’évertuer. Il n’en vaut pas la peine vu tout ce qu’il m’a montré. C’est bien pour cela que je préfère encore être seul et avoir ma tranquillité. J’ai perdu Min Jae, il me reste au moins un autre ami sur lequel je puisse compter. Sans attendre, je fourre mes affaires dans mon sac, ne laissant que ma serviette à moitié trempé et un t-shirt sur le bac. Puis je claque la porte du vestiaire derrière moi, un bruit à l’intérieur indique que j’ai terminé de faire tomber un autre morceau de meuble. Ce n’est pas comme si j’en avais quelque chose à faire. Allez, vite, je rentre chez moi, sinon je risque encore de tomber sur un chieur et j’estime avoir assez donné pour aujourd’hui.

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